une piece bien froide !

Visiteurs Nombre de messages : 12 Age : 36 Date d'inscription : 30/05/2007

Whow!! Quel poème avait débité Maelya dans ce si petit laps de temps! Que de rime et de sens! Je ne savais plus que dire. Lorsque Maelya nous fit ses adieux, j'était toujours envouté par la féérie du poème et je ne pus même pas prononcer quelques mots pour la feliciter.
He oui!! Une magicienne de ce talent courrait plus vite que sortait les vers de ma bouche.
Le repas ayant été des plus beaux. En effet, ce n'est pas de la farce manger une dinde tout seul.
Le lit au siège de l'ambassade m'attendait et je souhaita le bonsoir à Artakis.
J'esperai pouvoir leur reparler et les vers de la prochaine fois, tintait deja dans ma tête.

Trésorier(e) Nombre de messages : 72 Age : 35 Date d'inscription : 20/05/2007

Ces discussions finirent de clore une journée fort agreable pour artakis, cela lui faisait plaisir de partir avec dees rires et poemes dans le coeur. Maelya avait raison elle n'avait pas à s'en faire. De plus, qu'en elle reviendrait , elle aurait changée physiquement car elle partait pour s'entrainer avec des amies Elfes qui s'y connaissaient en beauté..

Je vous souhaite bonne nuit cher Amar, à bientot

Elle partie elle aussi.

Chancellier Nombre de messages : 8 Age : 93 Date d'inscription : 30/05/2007

Calvi connaissait Aidan de réputation. Il avait toujours était impressionné par cette guerrière, mais aussi pas sa soeur, la fameuse Braveheart. Il ne les avait croisé que lors de mêlées, durant lesquelles ces deux femmes l'avaient impressionné. Ainsi, il était très heureux de pouvoir faire plus ample connaissance à travers une conversation.

- Salutations. Oh ! J'imagine bien ce qui a pu se passer avec sire Thalos, mais ce sont les expériences, bonnes ou mauvaises, qui nous guident vers le bon chemin ! Je suppose que vous ne vous ferez plus surprendre une seconde fois.

Puis, il salua les autres personnes, qu'il ne connaissait pas encore, mais qu'il espérait mieux connaître...

La Taverne était vide à cette heure de la matinée. Maelya espérait qu'elle se remplirait plus tard. Amatire avait pris un congé de quelques jours pour aller voir des parents, la magicienne étant présente et pouvant suppléer à son absence.

Après s'être chargée du réassort de la réserve et avoir préparé boissons et mets divers pour la clientèle, elle s'assit à une table et se plongea dans ses réflexions.

Elle avait trouvé sa place ici et les jours qui s'écoulaient lentement gardait cette saveur heureuse de plénitude. Sa sérénité, elle le savait était en grande partie due à la présence de ceux qu'elle aimait en ces lieux, dont les plus proches d'elle, China, Artakis, Elenwen, Luthor et Jedi, qui étaient plus souvent présents également en ce Hâvre de paix.

Un sourire s'afficha sur ses lèvres veloutées car une autre présence ne la quittait jamais. Ophélie, sa douce Ophélie, son amour, sa vie. Celle qui avait su la toucher au delà des mots et qui lui rendait au centuple l'amour qu'elle lui portait.
Son visage d'ange dansa devant ses yeux un instant et elle s'abima dans la profondeur océan de ses yeux, elle ressentit ce feu permanent qui occupait son ventre et se souvint de ses baisers sensuels et profonds, de ses caresses habiles sur sa peau hâlée. Un long frisson la parcouru.

Un vent léger pénétra soudain dans la pièce et elle se leva pour fermer une fenêtre restée entrouverte. Le jour était bien levé et le domaine rayonnait sous les rais de l'astres solaire déjà haut dans le ciel.

Elle dégagea de devant son regard émeraude , cette mèche blonde et rebelle qui régulièrement venait se poser là. Puis, alla se rasseoir, se servant au passage un jus de cerise frais dont la saveur exquise lui ravit le palais et la gorge.

Je pénétrais dans la taverne. Une aura magique m’y avait conduit depuis que j’étais sortie de la villa et je savais que Maelya s’y trouvait. C’est avec une joie non dissimulée que je rentrais. Elle était là, assise dans un fauteuil, me tournant le dos.

Approchant silencieusement, aussi discrète qu’une Elfe peut l’être, je lui bondis dessus en lui jetant un sortilège. Une flèche dorée fusa vers le visage de mon amie mais elle le para sans peine. C’était une bien plus grande magicienne que moi. Je souris largement et me précipitais dans ses bras.

Coucou Maelya, comment vas-tu ? Pardonne-moi cette petite blague mais je voulais voir si tu ne te ramollissais pas…

dis-je avec un grand sourire. Puis je m’affalais dans un fauteuil en matérialisant un jus de cerise que je commençais à siroter en savourant le délicieux liquide.

Je te remercie de nous avoir installés Jedi et moi dans la même demeure. J’essaierai de m’occuper de l’organisation dès que possible. A part cela, qu’as-tu de beau à me raconter ? Tu es resplendissante, tu sais ? Je vois qu’Ophélie ne te fais pas de mal…

Tout en lui faisant un petit clin d’œil, je retins un gloussement qui approchait de mes lèvres. Maelya, si mûre et réfléchie se conduisait comme une petite fille. C’en était attendrissant.

Maelya avait sentit avant même de l'avoir vu, la présence d'Elenwen.. Ayant vécu parmi les elfes, elle en savait autant qu'elle sur l'art de rester silencieuse et son sixième sens de magicienne l'avertit aussitôt du sort lancé par son amie... Elle para la flèche dorée sans peine... et sourit l'oeil coquin après avoir chaleuireusement embrasser celle qu'elle considérait comme une petite soeur.

- Hmmm... Tu commence à maitriser la magie, jeune fille, mais il en faut plus pour m'impressionner! Qui plus est, ne t'a-t-on pas appris qu'il ne fallait pas en user sans précaution?

Devant l'air soudain déconfit de l'elfe, elle éclata de rire.

- Allons, je te morigène, mais il m'arrive moi même dans user à cet effet... Mais il est vrai que je sais où s'arrête ma maitrise de cet art. Il faut rester prudente. Et comme tu vois, je ne me ramolis pas...

Puis, rougissante à l'évocation d'Ophélie, elle dit :

- En effet, grâce à elle je suis sur un petit nuage... Et je me fais l'effet d'une adolescente.!Regarde, je rougis rien qu'à l'évocation de son nom. Elle a un tel pouvoir sur moi... Et j'ignore si elle en a conscience... Elle est si douce, si magnifique, si pure aussi pour ce qui est d'aimer...

La magicienne soupira puis darda son regard sur celui de la jeune elfe, un sourire en coin.

- Mais je te retourne la question, petite soeur, qu'à tu as me raconter de beau? Tu es jeune mariée et tu viens seulement d'emménager chez notre valeureux forgeron. Vos retrouvailles se passent-elles comme tu le souhaites? Lorsque je vous avez pris la direction des jardins, l'autre fois, vous étiez aux anges. La lune a-t-elle eu sur vous l'effet escompté?

Voir le rouge venir aux joue de son amie, à son tour, la ravit. Apparemment elle n'était pas la seule à avoir des réminiscence d'adolescence. Elle posa son verre vide sur la table et matérialisa une cruche de la boisson et quelques lembas pour elles deux.

Je saisis une galette et la mâchonnait distraitement, les joues en feu. Maelya avait trouvé le sujet pour me rendre la monnaie de ma pièce. Je lui jetais un coup d'oeil et souris d'un air complice.

Nos retrouvailles étaient merveilleuses. Pardonne-moi néanmoins si je ne te raconte pas tout... J'aimerais pouvoir préserver la pureté de ce souvenir. Il est si beau et si charmant. C'est un homme valeureux et galant. Quand je le vois, mon coeur s'emballe mais je ne crains rien. Je sais que, dans se bras, il ne peut rien m'arriver.

Tout à coup, je m'arrêtais. Surprise de ma propre véhémence. Visiblement mon amour pour lui n'avait pas de limites. Je haussais les épaules en guise d'excuse à l'intention de mon amie. Après une courte pause, je repris :

Je dois partir. J'espère te revoir bientôt.

Et déposant un léger baiser sur sa joue, je me dématérialisais.

Maelya resta seule après le départ d'Elenwen... Même si la voir si peu de temps la désolait, il fallait bien s'y faire. Elle débarrassa d'un geste la table et se dirigea vers la réserve.. Même dans une taverne si peu bondée comme aujourd'hui, il y avait toujours à faire.

Visiteurs Nombre de messages : 12 Age : 36 Date d'inscription : 30/05/2007

Cela faisait déjà quelques lunes que j’avais quitté la taverne. Je m’étais défoncé pour progresser et je revenais crevé, lessivé, mort. Il me fallait un petit remontant et j’avais envie de parler. J’espérai que l’ambiance serait bonne ce soir.

Afin de passer ma commande, je m’approchai du bar où je trouvais Maelya. Elenwen venait juste de la quitter et elle était seule. La taverne était vide mais le monde allait normalement arriver.

-Bonjour belle dame, il est rare de vous voir seule. Auriez vous un petit Cheq. C’est un mélange d’alcool fort et de sirop de pêche. Cela me remontera…. Un petit soupir, je m’assoit (je m’avache sur le tabouret lol)… Sinon comment allez-vous ?
J’avais bien aimé la derniere discussion avec vous deux, toi et Artakis. Je comptais la revoir ce soir. Elle m’avait dit qu’on se reverrait sûrement ici.

Maelya salua le jeune poète et connaissance d'Artakis avec un sourire.

- Bienvenu Messire. J'ai en effet la boisson que vous souhaitez!

Elle matérialisa un verre qu'elle lui tendit.

- Je vais très bien, merci.. Mais, vous m'avez l'air bien fatigué.. La journée fut difficile?

Trésorier(e) Nombre de messages : 72 Age : 35 Date d'inscription : 20/05/2007

Une jeune guerrière entra dans la taverne, elle était bien connu pour ses occupants! C'etait Dame Artakis. elle fut heureuse de l'accueil que l'on lui reservait encore. les sourires de Maelya et d'Amar la ravie. Elle se dirgez vers eux et commanda à boire , de la liqueur de l'Arbre.
Comment allez vous chers amis!! Quelle belle journée! belle soirée en perspective! Alors maelya a quand ton prochain cour j'ai hate, j'ai adoré!!

Visiteurs Nombre de messages : 12 Age : 36 Date d'inscription : 30/05/2007

Maelya m’avait très rapidement amené ma petite boisson.

Je la remercia puis l’avala cul sec…. Hum !! Qu’est-ce que ça faisait du bien ! Ca réchauffait le corps petit a petit jusqu’au cœur !

-Hum ! Merci, ça va déjà mieux. La journée fut difficile ainsi que celle d’avant. Apres ma soirée à la taverne, je beaucoup travaillé et combattu. Mais assez parlé de moi ! Qu’avez-vous fait de beau ?

Avant qu'elle repondit Artakis entra. Super! On est deja plus et je voulais la revoir.

-Comment allez vous? Je me disai bien que vous alliez venir. Tout comme Maelya vous êtes une habitué de cette belle taverne.

En quoi consiste la boisson que vous avez prise, la liqueur de l'arbre, j'aimerais bien y gouter.

Trésorier(e) Nombre de messages : 72 Age : 35 Date d'inscription : 20/05/2007

Artakis appreciat beaucoups Amar, c'etait un garçon charmant avec de bonnes manières mais elles risquaient de s'envoler si elle lui servait de sa liqueur.

heu et bien oui je vais très bien j'ai beaucoups travaillé depuis notre dernière rencontre et je suis attelée à la composition de mes cours à l'univeristé. Cela me ferait plaisir de vous faire gouter de ma boisoon par contre je vous deconseil d'en prendre.Les effets de cette boisson sont très surprenant
Elle vit Maelya rire à l'interieur car elle savait les effets de cette boisson. d'ailleurs je ne saivais pourquoi je l'avais moi meme prise bien que elle ne me fasses pas autant d'effet que la majeur partie des gens.

moi je peux la consommer je maitrise ses effets, mais par contre je ne sais pas si deux personnes ayant consommer cette boison peuvent se controler alors l'on va eviter non?

Visiteurs Nombre de messages : 12 Age : 36 Date d'inscription : 30/05/2007

Artakis me déconseilla d’en prendre. D’après elle, cette boisson avait quelques vertus dévastatrices. J’espérai tout de même que ça n’allait pas la faire changer. Pourtant je croyais bien tenir l’alcool et je lui fis signaler.

-Dans mon pays, les enfants passent au stade adulte quand on les considère apte à boire. J’aimerais donc quand m^me goûté. Mes parents m’ont toujours fait comprendre l’importance de goûter : on y gagne de l’expérience et du savoir…

Artakis m’interrompu pour m’avertir que je me trompai.

-Messire Amar, ce n’est pas de l’alcool, cette une boisson produite par transmutation: c'est de la magie..

Elle adressa alors un petit clin d’oeil a Maelya.

-Aie ! Vous avez raison. Ca doit être un peu plus corsé, je ne ferai donc que goûter. Par ailleurs de quoi voulez vous parler ce soir. Ma langue a envie de se dégourdir.

Maelya sourit intérieurement... Elle même ne prenait jamais de cette boisson aphrodisiaque et n'en avait là, pas l'intention. Même si elle pouvait en atténuer les effets, la seule personne en présence de laquelle elle en aurait éventuellement but était Ophélie. Mais, ici, en présence de la jolie Artakis et vue ses attirances personnelles, celà aurait représenté un danger certains pour leur amitié et il vallait mieux s'en passer.

Heureuse de voir son amie, elle l'embrassa sur la joue, non sans rougir un peu à la pensée qu'elle venait d'avoir... Si elle avait su! Elle étouffa un léger rire et croisa son regard. Elle comprit qu'elle n'était nullement dupe et elles échangèrent un sourire complice.

- Je vois que tu me devines bien, à présent mon amie, lui murmura-t-elle pour elle seule. Puis se tournant vers le jeune chevalier.

- Artakis a raison, cet élixir recelle un trop grand danger pour une jeune âme comme la votre! Même pour moi...

Puis elle se servit elle-même un jus de cerise. A peine portait elle la boisson à ses lèvres, qu'elle vit son amie se lever soudain, sous le coup d'un bouleversement invisible et partir sans autre explication. les laissant là, étonnés.

Visiteurs Nombre de messages : 12 Age : 36 Date d'inscription : 30/05/2007

Je sursauta, Artakis s'en allai d'un bond. Je ne sais pas pourquoi.
Il ne restai donc plus que Maelya et moi. J'essaierai dans decouvrir plus sur elle.
-J'ai très envie de parler mais je ne sais pas de quoi. Auriez vous un sujet qui vous tient a coeur?

- Les sujets sont vastes mon amis.. Nous pouvons parler de ce qui fait que nous sommes nous et de nos passions aussi, la magie pour moi, la poésie pour les deux et de tellement d'autres choses. "De même que la valeur de la vie n'est pas en sa surface mais dans ses profondeurs, les choses vues ne sont pas dans leur écorce mais dans leur noyau, et les hommes ne sont pas dans leur visage mais dans leur coeur." à dit un poète du nom de Khalil Gibran.

Visiteurs Nombre de messages : 12 Age : 36 Date d'inscription : 30/05/2007

maelya a écrit:: "De même que la valeur de la vie n'est pas en sa surface mais dans ses profondeurs, les choses vues ne sont pas dans leur écorce mais dans leur noyau, et les hommes ne sont pas dans leur visage mais dans leur coeur." à dit un poète du nom de Khalil Gibran.

La réponse de Maelya renfermait beaucoup de sens. J'en avai beaucoup entendu parler.

C'était un grand poète. Ces écrits sont merveilleux et
...je lui raconta ma vie d'enfance, comment j'avais connu cet auteur. C'étaient les mères qui lisaient ces contes aux enfant pour les eveillé. Je lui parla un peu de ma famille et elle me parla de la sienne...
et c'est ainsi qu'un jour où je cherchai un ouvrage deans ma bibliothèque, je tomba sur un ouvrage portant mon nom. Intrigué au départ, je me rendis compte que c'était l'ancêtre qui avit créé la réputation de la famille. Cette oeuvre, quoique assez enfantine au premier abord revelait une certaine vérité et rejoignait les pensées de Khalil lorsque le personnage principal Walid disait « La langue est la moitié de l'homme, l'autre moitié est le coeur; le reste n'est que chair et sang ». Mon ancêtre avait écrit l'histoire d'un roi qui, chaque jour avançait vers son destin. Cet oeuvre se nomme LA légende du roi errant et je la conseille à tous.
Ces gens si merveileux ne pourraient-ils pas être considéré comme des prophètes amenant un monde plus juste et réfléchie?

Sur ce nous començames à parler de ces gens, de leur convictions...

Après un nouveau jus de cerise, je demanda à Maelya comment allait leur clan et si elle s'avait si leur clan pourrait bientôt s'afficher au grand jour?
... Une envie pressante...Mince, je partis faire un tour dehors et j'annonçais a Maelya que je reviendrait plus tard.

Trésorier(e) Nombre de messages : 72 Age : 35 Date d'inscription : 20/05/2007

Artakis revint toute ébouriffée, elle ne dit rien sur ce qui s'était passé. Des mauvaises langues interprêteraient cela certainement d'une manière peu adaptée mais que veut-on?

Elle sourit à Maelya et Amar. Je m'excuse de mon départ precipité sans explication beaucoups de choses m'ont appellées et retenues, je vous reviens un peu sur les nerfs mais cela me passera.
Très beau votre tirade Amar!

elle sortit une feuille de papier et la tendit à Maelya

voici une exquisse du cour que je vais donner, j'espère vous y voir pour entendre vos remarquables tirades de rebellion. Et notre ami ici présent, a-t-il la possibilité de venir dans les classes?

Elle se sentait déja mieux. L'atmosphere de cette salle commune etait vraiment délicieuse. Elle regarda autour d'elle et vit assis, non loin, un très beau jeune homme très bien bâtit puis elle se ressaisie et invoqua l'esprit de l'arbre pour la protéger des effets de l'élixir sur son esprit libéré de contrôle sexuel.

Maelya pris le papier alors que Amar se levait pour partir. Elle le lirait un peu plus tard mais remarquant le regard de son amie sur laquelle l'élixir malgré tout semblait faire quelques effets, elle dit :

Comme la chair est faible, lorsque l'esprit s'égare
Mon amie, l'elixir ferait-il son effet?
Il est un chevalier qui piquerait un fard
S'il voyait ton regard ainsi se promener..

Puis-elle éclata de rire devant la mine confuse d'Artakis à qui le rouge montait aux joues.

Trésorier(e) Nombre de messages : 72 Age : 35 Date d'inscription : 20/05/2007

Artakis se plaisait en compagnie de son amie maelya , c'etait une amie très attentive et très volontaire. une fois Amar parti elle se pencha vers elle
as-tu des nouvelles de thalos? est il toujours en ville?

Maelya sourit de sa question... Apparemment le chevalier ne quittait pas les pensées de son amie.

- Je l'ignore! En fait je pense que tu es la dernière à l'avoir vue.. De près du moins!

Elle aimait par dessus tout pousser Artakis dans ses retranchements ou tout au moins la déstabiliser un peu par quelques sous-entendus.. Chose ardue s'il en est, la jolie amazone n'étant pas de celle qu'on trouble facilement.

- Mais revenons en un instant à ton cours.. Elle prit la feuille donnée par son amie et la parcouru rapidement. Hmm.. Et bien! Il s'agit là d'un vaste programme... Tu risques de susciter beaucoup de questions sur le clan et sa forme actuelle. Mais pouvons nous dire que nous sommes un Etat à part entière si nous dépendons de l'agréement des monarques de Siris pour officiellement exister? A moins que la seule reconnaissance de notre peuple, le fait que nous ayons déjà mis en place une hiérarchie qui gouverne et que nous ayons un territoire suffise. Quelle vision prévaut d'après toi? Celle de Siris qui ne nous reconnaîtra que sur son bon vouloir et que les autres clans suivront ou la nôtre qui reste pour le moment minoritaire?

Trésorier(e) Nombre de messages : 72 Age : 35 Date d'inscription : 20/05/2007

Fermant ses oreilles aux attaques gentilles de son amie sur sa vie personnelle, elle dirigea ses pensées sur la suite de son discours. La suite fut des plus interessante. Elle lui posait des questions concretes! Elle ne prefera pas se presser à répondre, les questions qu'elle lui posait témoignaient de l'interêt et de l'attente dans les réponses. Elle reçut d'ailleurs un appel d'un esprit de la forêt proche, elle ne pouvait que répondre , elle partit donc sur le champs mais pris tout de même le temps cette fois -ci de partir convenablement. Elle l'embrassa bien fort.

Maelya, après avoir serré très fort son amie dans ses bras, triste de la voir partir.. qui plus est la laissant avec sa question, débarrassa la table rapidement et se leva à son tour. Il était tard. Elle reviendrait, comme toujours, à l'aube pour ouvrir sa taverne mais pour ce soir, c'était terminé.

Elle mit les quelques voyageurs présents dehors avec un sourire. il était temps qu'ils aillent cuver leur vin ailleurs où qu'ils regagnent leur chambre.

Puis, elle sortit dans la fraîcheur du soir, prenant la diection de sa Villa et espérant y trouver son Ophélie. Quelques vers lui vinrent aux lèvres, qu'elle chantonna sur un air inspiré.

Et sous les étoiles qui viennent
Mon coeur s'envole vers ma reine
Celle qui règne sur mon âme
Pour qui je brûle, telle une flamme
Et j'aime à savoir qu'elle m'attend
Que je suis aussi son présent.

Trésorier(e) Nombre de messages : 72 Age : 35 Date d'inscription : 20/05/2007

Artakis arriva le matin alors qu'il n'y avait encore prsonne à part Maelya qui venait d'ouvrir la taverne. Cela tombait fort bien , c'est elle qu'elle cherchait. Elle s'en voulait pour hier soir, l'avoir laissée comme ça avec une telle question en tête ne lui correspondait pas du tout.
Elle se précipita vers son amie , elle s'excusa fort de son comportement d'hier.

chère amie, je suis ravie de vous voir ce matin. Je vous cherchait et bien sûr c'est ici que l'on vous trouves le plus facilement!
Je viens donc répondre a vos interrogation d'hier qui sont pour le moins justifiées et enitères!
premièrement, notre mode d'organisation politique bénéficie d'une population et d'un gouvernemetn pour sûr. nous occupons un territoire mais il ne nous appartiens pas en dur. Ces terres sont totalement (pour le moment) la propriété des monarques de siris tant qu'ils ne nous on pas fait conssesion de ces terres où nous vivons. par ailleurs, il est vrai que nous avons été reconnus par les chevaliers de minmae et par les samourais mais pas en tant que clan de manière officielle dans la ville de Mirandar.Nous ne pouvons etre appellés Etat pour le moment tant queos terres ne nous appartiendront reellement.
Autrement nous avons une forme certaine d'organisation politique et nous devons tout faire pour la faire reconnaitre dans la plus grande diplomatie et en respect du protocole de Siris-Aure. j'espere que vous comprenez mon idée mais en aucun cas notre organisation ne va disparaitre même si les monarques ne nous donnent pas ces terres. Mais il serait bien sur bien dommage etant donné les avantage que la reconnaissance officielle donne de ne pas l'avoir.

Maelya, dés l'aube, affairée à sa taverne, avait accueilli Artakis avec joie et l'avait rassurée sur le fait qu'elle ne lui en voulait nullement de son départ précipité d'hier. Elle avait suffisamment d'amitié pour elle et la connaissait assez pour savoir que de telles absences pouvaient s'avérer fréquentes, souvent liées à des urgences et donc involontaires. Et que, en effet, le cygne du pardon n'était pas du genre à laisser une question ainsi en suspend.

Toute fois, elle resta un moment dubitative quant à la réponse de son amie puis répondit à son tour.

- La où, mon amie, je suis en désaccord avec toi, c'est sur l'appartenance de nos terres. Elles nous appartiennent pour ce qui est de la ville et de nos domaines. La partie qui appartient aux terres de Siris Arda n'est que la route qui y mène. Pour moi donc, nous formons déjà un état. Cependant, je suis d'accord sur le fait que ce serait perdre des avantages certains que de ne pas être reconnus en tant que clan. Notamment concernant une liberté d'action en tant que groupe sur Mirandar et bien sur, le port d'une armure de clan avantageuse et qui fait office d'étendard en Siris.

Levant la main, elle matérialisa quelques boissons et l'invita à s'asseoir... Elle se sentait pour sa part un peu lasse et, pour une fois se servit un alcool des plus forts, espérant qu'il aurait un effet suffisant pour chasser les quelques idées noires qui lui trottaient en tête. Mais son regard, dont l'émeraude s'était assombri témoignait de préoccupations importantes et graves. La taverne n'étant pas, de part son contexte suffisamment à l'écart d'oreilles indiscrètes, elle décida de ne pas en parler. Elle lui sourit donc, malgré tout, et entama une discussion sur d'autres sujets qui l'amèneraient vers une humeur moins morose.

Trésorier(e) Nombre de messages : 72 Age : 35 Date d'inscription : 20/05/2007

Artakis voyant son amie tant troublée par ses questions la laissa derivée vers d'autres sujets plus joyeux et moins douloureux pour elle. elle écouta un instant et rentra dans le sujet qu'elle avait lancée. puis elle se figea un instant et sortie une feuille de sa besace en cuir.
Mon amie, j'y penses, j'ai écrit quelque chose qui te plaira. Je ne l'ai pas écrit en pensant à toi mais il est pour toi en definitive. Je vais te le lire.

En tête à tête avec un chat

Féline, ta démarche s’étira non loin de moi ;
Malgré ton indépendance, j’espère t’apprivoiser ;
Pour se connaître, nos deux êtres prirent le temps de se fixer ;
Puis, chacun, un instant, ferma les yeux pour que l’autre ne s’agaça.

Ta tête se penchant sur ton élégant poitrail blanc,
Tel un signe de respect mais sans rentrer dans le rang.
Je ne peux te caresser, tu laisses de la distance.
Malgré mes tentatives, je n’ai aucune chance.

J’ai essayé de t’attirer par une longue feuille,
Mais, de ton âme, je reste sur le seuil .
Je préférais être un oiseau, ta proie,
Au moins j’aurais un intérêt pour toi

Me voyant entrée dans une impasse,
Je revins sur mes pas. Et, lasse,
Sur une balançoire, je me reposa.
Tu me regarda furtivement, ma tête se tourna.

Ce geste anodin fit mon malheur !
Quand je voulus à nouveau t’admirer,
En un bond, tu t’étais déjà éloigner.
Alors peut être demain, à la même heure …

En tête à tête avec un chat,
Ce que l’on rencontre, c’est soi.

(Le 07/06/2007, cannes, M.A.S)

Attentive, Maelya savoura chaque mots déclamé par son amie... Elle était en effet un chat dans beaucoup de ses attitudes.. mais un chat aussi aime parfois qu'on l'apprivoise et qu'on lui porte attention. Ne s'étire-t-il pas souvent dans votre direction avant de passer l'air indifférent près de vous? Même si, par ses actions ou ses regards, il dénie en dépendre comme tout être vivant, l'amour et l'affection véritable fait parti de de ses quêtes. Cependant, la confiance ne se galvaude pas et la patience et le temps sont souvent nécessaires pour l'apprivoisement. Il faut avant tout faire tomber les peurs et les doutes. Maelya ne le savait que trop et se reconnaissait aussi dans le chat comme dans celui qui souhaite l'apprivoiser.

Quelques vers en réponse à son amie lui vinrent en tête.

Félin, approche un peu, je sais que tu me vois
Parfois je suis un chat et je te reconnais
N'aies crainte, car mon coeur aussi je t'ouvrirai
Mais il faut pour celà que tu viennes vers moi

Félin, approche encore , mes mots seront caresses
Je sais que toi aussi tu rêves de tendresse
Il faut parfois laisser la place à la confiance
Ce qui est impossible à de telles distances

Felin, je veux te dire que même près de moi
Tu seras libre encore d'être ce que tu es
Que même si, enfin, tu acceptes mes bras
Tu n'auras pas à craindre, d'en être prisonnier

Félin, si aujourd'hui, là, tu hésites encore
Demain, je serai là et peut-être qu'alors
Nous nous découvrirons cette fois un peu mieux
Je te laisse le choix, agis comme tu veux.

Trésorier(e) Nombre de messages : 72 Age : 35 Date d'inscription : 20/05/2007

Ce jour était un des rares jours ou la taverne était vide. aucune âme ne se faisait sentir. même aucun habitué ou alcholique de toute heure n'etaient present. cela attristait bien artakis mais au fond cela etait peu etre un bien pour un mal. Artakis était d'une humeur peu joyeuse voire un peu depressive. elle n'aimait pas que l'on la voit comme cela. La raison de son humeur un peu noire passagerement était multpile. Elle partait premièrement pour plus de deux mois! ensuite elle avait appris que le sir galerlepseudo ne viendrait que peux et en tant que membre de l'ordre des rois phenix en ces lieux. cela l'attristait enormement, au plus haut point en verité!!
Ces deux moi seront un peu dur, elle devait s'occuper d'une enfant coupée de son monde, de sa famille et amis de siris

Elle joua un instant avec son verre. qui voyait elle finalement? un grand vide.. pff elle arrivait meme a voir du mal partout. elle n'avait vraiment pas un espit joyeux ce jour ci..
personne..
Elle se leva subitement puis se rassis. pourquoi? aucune raison ou peut etre toutes les raisonsmais rien n'arrivait clairement dans sa tete. Elle devait voir ses amies avant de partir mais où les trouver si ce n'est ici le plus sur. lasse, elle pris sa tete dans ces bras et s'affaisa sur la table puis pleura betement.

Maelya avait eu fort à faire et avait quelque peu délaissée sa taverne cependant ouverte en permanence et dans laquelle on pouvait se servir à boire et à manger à volonté.
Pénétrant dans la taverne, elle aperçut Artakis qui, la tête entre les bras, semblait dormir. S'approchant d'elle, elle constata que, en effet, elle s'était endormie.. Après avoir pleuré. S'asseyant face à elle, sourcils froncés, elle décida d'en savoir plus. Son pouvoir lui permettant de lire dans les esprits, elle décida d'effeurer les pensées de son ami, espérant que celle-ci ne lui en voudrait pas de l'avoir quelque peu espionnée mais sa tristesse l'inquiétait. Posant la main sur l'une des siennes, elle se concentra un instant puis après quelques minutes durant lesquelles elle avait joint son esprit au sien, elle revint à la réalité.

Artakis allait donc partir un long moment. La magicienne le savait depuis longtemps déjà pour en avoir parlé avec elle, pourtant, elle avait du mal à se faire à cette idée. Elle allait lui manquer affreusement. Furtivement, elle serra la main qu'elle tenait et essuya rapidement une larme qui lui venait.

Comme elle aurait voulu la réconforter. Lui dire toute la tendresse et l'amitié qu'elle avait pour elle. Non pas que celle-ci l'ignora, mais il est toujours bon de répéter ces mots qui appaisent l'âme et la rende heureuse. Dans quelques jours, elles ne seraient même plus en mesure de communiquer, si ce n'est, peut-être, de loin en loin, par missive. Et encore.

Maelya espéra que les deux mois à venir passeraient à la vitesse de l'éclair afin qu'elles reprennent bien vite ces discussions dont elles avaient le secret et qui les rapprochaient. Comme sont amie dormait toujours, l'esprit semblait-il agité, elle murmura quelques paroles magiques afin qu'elle retrouve la paix. Puis se mit à chantonner une ballade qu'elle avait récemment composée à l'attention d'Artakis et dont elle comptait lui faire cadeau avant son départ :

Il n'est point de barrière, de murs où de prison
Il n'est point de montagne, de trop loins horizons,
Qui pourraient empêcher ces liens que nous tissons
De demeurer intacts au delà des saisons

Tu peux partir, amie, qu'importe la distance
Car c'est là en mon coeur que je sens ta présence
Que serait l'amitié si elle ne durait pas
Au delà des années et bien sur quelques mois

Va, et l'esprit serein pense à ce que nous sommes
Deux amies qui s'adorent et se connaissent en somme
Bien au delà des mots, dans un simple regard
Mon amie, je t'ai dit, il n'est point de hasard!

Il y avait longtemps que je n'était pas passé dans cette taverne à cause de mes nombreux voyages enSiris Arda... Je comptais trouvé quelqu'un pour passer mon sentiment de solitude, Elenwen, depuis qu'elle attendait notre enfant, passait plus de temps en forêt qu'à la maison... Je poussais donc la porte de la taverne en espérant qu'un de mes amis serait à l'intérieur...
Déception, il n'y avait personne d'autre que la tavernière Amatire qui lisait dans un coin, attendant un client potentiel...
En me voyant elle se mit très vite derrière le comptoir et me demanda ce qu'elle pouvait faire pour moi...

Je prendrais un verre de liqueur de cerise s'il te plait Amatire, lui dis je, il n'y a pas grand monde ces temps ci on dirait...

Elle me servit mon verre...

Oui, effectivement cette taverne est déserte depuis quelque jours mais je n'en connais pas la raison... Je fais pourtant de mon mieux pour satisfaire les besoins des clients...

Apparement, nous sommes tous trop occupés pour passer du temps en taverne... Rien que les membres du Conseil passent leur temps à tenter d'écrire une constitution pour administrer notre clan! Cela ne laisse guère de temps pour boire un verre...

J'étais en train de me promener en forêt, comme à l'accoutumée, quand un puissant appel retentit dans mon esprit. Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais ressenti. Jedi était tout proche.

Cela faisait des semaines que je ne l'avais vu et il me manquait atrocement. Seule la présence de Danaé en moi me consolait en me rappelant son amour.

Sentant cet appel, je me mis à sonder l'espace afin de savoir où il se trouvait. Le lien nous unisant était si fort que je ne mis pas longtemps à le localier. Il était à la taverne.

Le coeur battant à tout rompre, je courus en direction de cet endroit béni. Quand j'y parvins, j'avais le souffle court. La naissance était proche et m'épuisait au plus haut point. Je me ruais dans la taverne et me jetais dans les bras de mon amour, quelque peu gênée par mon ventre rond.

Tu m'as tant manqué.

soufflais-je.

Je t'aime.

Je finissais mon verre de liqueur quand je sentis une présence familière... Non, deux présences et plus que familières... Je posais mon verre et vis entrer Elenwen, toute essoufflée devoir courue jusqu'ici...
Elle se jeta dans mes bras avant de m'embrasser...
Je n'eu pas le temps de lui dire "je t'aime" que je sentis ma mie se raidir... Son ventre commençait à lui faire mal... Des contractions? Mais alors le moment était venu! J'avais préparé, à l'avance, un parchemin de rappel vers notre villa... Je serais mon amour et prononçait la formule inscrite sur le papier et nous disparûmes en un nuage de poussière brillante... J'espèrais que Amatire aille chercher Maelya pour lui annoncer la nouvelle...

Danaé dans les bras, je me dirigeais d'un pas tranquille vers la taverne. La cité était déserte mais mon état m'interdisait d'en sortir. De plus, je tenais à veiller sur ma fille qui était encore bien jeune. Poussant la porte, je ne vis que l'aubergiste que je saluais amicalement.

Bien le bonjour. Comment allez-vous? On dirait que ça ne marche pas très fort. Quel dommage qu'ils soient tous absents. A propos, je vous présente Danaé, ma fille si vos n'êtes pas encore au courant. Pourriez-vous me servir un jus de cerise s'il vous plaît?

Acquiesçant, elle se dirigea vers le fond de la taverne d'où elle ne tarda pas de réapparaître, un verre de jus de cerise à la main.

Votre fille est magnifique.

me répondit-elle.

Elle a votre beauté irréelle tout en conservant la présence des Humains. Je vous félicite.

Merci.

répondis-je.

Asseyez-vous avec moi et conversons un peu.

La salle était deserte. Régné seulement Dame Elenwen et sa merveilleuse fille, Danae. Je pris une chope de bierre et me dirigea vers ses dernières, qui assiégeaient une table au coin de la salle...

Bonjour, chère Elenwen. Je tenez à vous félicitez pour votre fille. Elle vraiment magnifique... comment aller vous ?

Je vis, ou plutôt j'entendis, le sire Chichan entrer dans la taverne. Après un court instant d'hésitation, il pris une chope de bière et se dirigea vers nous. Ayant complimenté ma fille, il se tourna vers moi et me demanda des nouvelles de ma santé.

Je vais fort bien, messire. Et ceci grâce aux talents de magicienne de ma précieuse amie Maelya et à l'amour que me porte Jedi. Et vous, comment allez-vous? Voulez-vous embrasser votre filleule?

lui répondis-je en lui tendant Danaé qui battit joyeusement des mains.

Je vais très bien, merci...

Elle me tendit Danae. J'accepta donc son magnifique corps dont j'apporta un tendre baiser à ses joues

Puis-je la garder dans mes bras. Elle est si douce, si agréable à porter que je ne veut lâcher son corps.
Je n'avais reçu de tendresse et de douceur depuis fort longtemps.

Maelya passant rapidement à la taverne aperçu ses amis avec Danaé.. Chichan était là aussi. Elle se dirigea vers eux avec le sourire.

- Alors comment vont les heureux parents? Mais je vois que Danaé tient beaucoup de sa mère tout en ayant quelques traits de son père!.. Elle est magnifique! Puis-je la prendre?

Chichan lui tendit l'enfant qu'elle pris avec précaution en lui soutenant la tête. Le bébé ne fixait pas encore bien les choses mais la petite Danaé faisait des efforts en ce sens et celà fit sourire la magicienne. Elle serait volontaire et c'était un atout en ce monde.
Elle l'embrassa sur le front et respira avec bonheur cette odeur si particulière des nouveaux nés. Ses yeux encore bleus le resteraient peut-être à moins qu'il ne varient un peu mais il étaient trot tot pour le dire et elle avait les cheveux de la teinte de ceux de sa mère. De même que le visage fin et ovale. Ce serait assurémment une très jolie femme plus tard si elle tenait de ses parents.

- J'ai reçu ton message me demandant d'être sa marraine en compagnie de China, Elenwen.. C'est avec joie que j'accepte.. Rien ne me fait plus plaisir d'être la marraine de celle que j'ai aidé à mettre au monde!
Je ne puis rester plus longtemps mais ce fut une joie de vous voir tous. Ajouta-t-elle..

Tendant le bébé à sa mère qui le repris, le serrant contre elle, épanouie, elle les embrassa tous avec affections et s'en fut comme à l'habitude disparaissant tout simplement.

Maelya était passée en coup de vent nous saluer et cela me fit vraiment plaisir. J'espérais qu'elle reviendrai rapidement. Reprenant Danaé dans mes bras, je commençais à la bercer doucement tout en discutant avec Chichan de la pluie et du beau temps.

C'était un compagnon de table très agréable et il ne tarissait pas d'éloge sur sa filleule. Je me perdis dans mes pensées et mon esprit vagabonda à la rencontre de celui de Jedi. Il me manquait tant. Heureusement que Danaé me le rappelait.

J'admirais mon bébé. Ses yeux d'une couleur indéfinissable mais à mi-chemin entre le vert et le bleu ne semblaient pas embrumés par le sommeil mais tentaient de fixer ce qui les entouraient. Plus je la regardais plus je me disais qu'elle ne serait pas une guerrière. Mais bon, on verrait plus tard. Pour le moment il était plus sage qu'elle dorme.

Tout en lui chantonnant une chanson en Elfique, je mêlais quelques paroles magiques qui la firent sombrer dans un profond sommeil. Elle était encore plus belle. M'excusant auprès de Chichan, nous reprîmes notre conversation.

Maelya avait été régler quelques affaires qui finalement ne lui prirent qu'une bonne heure de son temps. Quand elle revint à la taverne, Elenwen était toujours là à discuter avec Chichan tenant Danaé qui dormait tranquillement.

Elle retourna s'asseoir auprès d'eux et sourit à son amie.

- Voilà! ce fut rapide finalement... Alors, ma chère Elen, qu'elle effet celà fait-il d'être mère?

Maelya réapparut subitement au milieu de la taverne. Je réagis instantanément en matérialisant un verre de jus de cerise dans ses mains. La magicienne attrappa le verre de justsse en souriant. Puis elle e demanda ce que cela faisait d'être mère.

Eh bien, c'est un sentiment particulier. Fort et fragile à la fois. Fort car on atteint un sentiment de plénitude et fragile car on sent que tout peut s'effondrer. Regarde-la. Elle est bien trop faible pour se défendre pour le moment. Et je l'aime.

Je regardais un instant ma fille dormir si paisiblement.

On ressent également un courage profond naître au fond de soi. L'envie de détruire celui ou celle qui toucherait le moindre de ses cheveux. C'est peut-être horrble de dire ça mais sa vie est pour moi plus précieuse que nimporte quelle autre. Et je donnerais la mienne si ça pouvait sauver la sienne.

Je m'interrompis, rouge de confusion.

Excuse-moi mon amie. Je me suis laissée emporter et je devrais mesurer mes paroles. Je suis vieille de plus d'un siècle et je me comporte comme une gamine. Mais il est vrai que je l'aime au moins autant que Jedi.

Maelya acquiesça...

- Je comprends ce que tu ressens mon amie... Je crois d'ailleurs que c'est ce que ressentent tous les parents devant leur enfant. Et que tu sois vieille de plus d'un siècle n'y change rien. L'amour reste l'amour et il est naturel, envers une petite chose aussi fragile, une part de soi qui plus est, d'être prêt à se sacrifier...

Elle s'empara du verre qu'elle avait posé sur la table et avala une gorgée de son jus de cerise.

- Mais dis-moi? Je n'ai aucune nouvelle de notre reine et amie China depuis plusieurs jours.. Saurais-tu ce qui la retient loin d'ici?Je m'inquiète un peu d'autant qu'il n'est pas dans ses habitudes de nous laisser sans nouvelle. Elle est partie en mer pour s'entrainer il y a quelques jours et depuis, plus rien.

Ma tendre amie, je ne le sais. Voilà également plusieurs jours que je suis sans nouvelles. Mais ne nous inquiétons pas inutilement, je suis sûre qu'elle va bien. Ecoute la voix de ton coeur et tu le sauras aussi. Je voudrais te demander une faveur.

Avant d'entamer quoi que ce soit, j'avalais une gorgée de jus de cerise et je plantais mon regard droit dans celui de mon amie.

Pourrais-tu tester lepotentiel magique de Danaé. Je suis guérisseuse et je ne pense pas pouvoir y parvenir mais je sais que tu le peux. Je ne pense pas qu'elle sera guerière mais j'ai ressenti une étrange aura autour d'elle. Acceptes-tu cela?

Maelya était d'accord avec Elenwen sur le fait que la vie de China ne semblait pas en danger.. Du moins n'avait-elle pas été averti, par son sens magique, d'un drâme la concernant, mais elle n'était pas infaillible et elle s'inquiétait quand même, et c'était normal, pour ses amis.

Puis afin de répondre à la question d'Elen, elle tendit la main et la posa sur le front de Danaé, effleurant avec douceur le petit visage endormi. Elle ressentit l'aura qu'elle avait perçu avant, comme Elenwen, mais sans lui en parler encore. Comme a l'habitude, ses cheveux blanchirent et ses yeux prirent leur teinte dorée habituelle pendant que son aura devenait incroyable et sa peau translucide.

L'aura de Danaé était particulière, elle du se concentrer pour passer les barrières que, inconsciemment, le bébé avait dressé. Etonnant pour un nouveau né!
Alors qu'elle fusionnait en douceur son esprit avec celui de Danaé, prenant garde à n'y laisser aucune trace, le bébé ouvrit soudain les yeux et la regarda fixement.
Ses yeux virèrent un instant à un vert-argent des plus fabuleux et son aura devint plus lumineuse. Elle sentit l'énergie alentour affluer dans le petit corps à une vitesse incroyable. Elle captait l'energie de l'air, des plantes dispersées dans la taverne et même les énergies résiduelles du bois, chose que même Maelya était incapable de faire.
Puis alors que la magicienne allait réintégrer son corps, elle sentit cette énergie passer de Danaé à elle avec une puissance inimaginable. Sentant les forces vitales du bébé diminuer à mesure qu'elle acceptait cette énergie, elle fit un effort presque brutal sur elle même pour arrêter le flux non contrôlé par ce petit être encore fragile et lui en rendit une partie. Puis elle coupa doucement le lien et revint à elle.
L'exercice n'avait duré qu'un très court instant. L'aura lumineurx de la magicienne et celle du bébé décrurent. Le bébé respirait tout fait normalement et ne semblait pas le moins du monde affecté mais Maelya avait sentit le danger qu'un tel pouvoir chez un jeune esprit au corps fragile pouvait représenter entre de mauvaises mains. Soucieuse, elle raconta à la jeune mère le résultat de son exploration puis conclua :

- Danaé est ce qu'on appelle un catalyseur. Elle n'aura jamais, même si elle réussit à maitriser les sorts à un niveau très acceptable, le pouvoir d'un grand mage. Toutefois, elle possède un don plus précieux que tout pour un magicien. Elle puise l'energie alentour et la redonne. Elle devra apprendre à contrôler ce pouvoir. Sinon tous ceux qu'elle croisera pourrons lancer des sorts à tout va sans même être mage le temps que leur energie s'épuise. Elle devra aussi apprendre à gérer ses limites pour ne pas épuiser sa force vitale. Et, jamais, au grand jamais, son secret ne devra franchir les portes de ce clan. Si un mage chaotique mettait la main sur elle avant qu'elle soit formée, elle pourrait être une arme qui se retournerait contre nous. Elle peut décupler les pouvoir d'un mage fut-il bon ou mauvais.

Elle soupira, encore sous le coup de l'émotion.. Cette découverte était phénoménale.

- Tu sais que c'est extrêmement rare de découvrir un catalyseur! De plus, elle est puissante déjà, malgré qu'elle ne soit qu'un nouveau né. Peut-être son sang au 3/4 elfe y est-il pour quelque chose... Elle va grandir très vite. Il faudra des qu'elle sera en âge de comprendre commencer à la former.. Pour son bien.. et le notre.

Maelya, d'une main légèrement tremblante avala une gorgée de jus de cerise tandis qu'Elenwen à la fois émerveillée et effrayée par les propos de Maelya serrait sa fille contre elle avec force.

je rentrais juste à temps pour entendre Maelya parler de Danaé... Ils me tournaient tous le dos mais je savais qu'au moins deux des trois personnes avaient perçus ma présence...
Amatire me servit une verre de liqueur de cerise... Je m'approchais du trio et j'embrassais ma mie ainsi que ma petite fille.
En me retournant vers Maelya, que je serrais comme une amie, je lui demandais:

Je t'ai entendu parler de catalyseur en parlant de ma fille... Penses tu qu'elle pouvais laisser une trace de son pouvoir alors qu'elle était dans le ventre de sa mère... Et Elenwen partit se promener? Lorsqu'Elenwen m'a laissé sa lettre annonçant qu'elle était enceinte, j'ai senti que mes pouvoirs avaient un peu augmenté... Mais c'est sûrement stupide de penser ça!

- Non, du tout.. C'est fort possible, mais celà ne dure qu'un temps... Eloigné de ta fille celà ne peut durer... Et quand bien même, un don volontaire important aurait été visible... Il peut ne s'agir que d'un peu de la magie résiduelle de ce qu'elle absorbe autour d'elle. Peut-être aussi es-tu simplement le seul à être à l'origine de cette augmentation de tes pouvoirs? Tu t'entraînes régulièrement et rien que celà y fait. Quoiqu'il en soit, si Danaé, un jour, veut vous faire don de ce flux magique, ne l'acceptez pas... pas encore... C'est dangereux pour elle.. Elle ne contrôle pas son pouvoir et pourrait se vider aussi de ses forces vitales. Vous le saurez, lorsque celà arrivera... Son aura deviendra lumineuse et vous percevrez comme un appel voir directement le flux magique qui vous pénétrera... L'effet est incroyable et il faut lutter pour le rejeter. Vous saurez comment faire le moment venu mais celà demande énormément de volonté et de concentration. Je ne serai jamais loin de toute manière. En contrôlant la magie de Danaé, j'ai crée un lien avec elle. Je saurai, lorsqu'elle usera de son pouvoir.

Je serrais avec force ma petite fille. Un catalyseur, rien que ça. J'en avais déjà entendu parler au Conservatoire il y avait quelque temps. C'état néanmoins inquiétant et, sans m'en rendre compte, je m'étais blottie contre Jedi.

Malya, il faudra que nous lui enseignions toutes deux la magie. Mais pourras-tu être son précepteur principal? Tu connais mieux que moi la magie dans son ensemble. Je ne suis qu'une guérisseuse et, malheureusement, je suis bien trop spécialisée pour être aussi puissante que toi.

Ne t'inquiète pas pour le secret. Danaé ne sortira de nos murs qu'une fois qu'elle aura terminé sa formation.

J'avalais un grand verre de jus de cerise afin de faire passer la nouvelle.

Je suis d'accord avec toi mon amour mais il faut aussi que notre amie Maelya trouve le temps de former notre fille...

- Il est vrai que je n'ai guère de temps en ce moment, mais on ne peut la laisser ainsi sans formation.. Aussi dés qu'elle sera en âge de parler, de marcher et donc de commencer à comprendre ce qu'on attend d'elle, je m'arrangerai pour prendre le temps nécessaire à sa formation. De plus, Elenwen et Jedi, je vous connais suffisamment pour savoir que vous prendrez le relais lorsque ce sera nécessaire. Je vous expliquerai ce qu'il vous faudra savoir, ensuite, ce là dépendra de beaucoup de Danaé!

Invité

Sous les conseils de Dame Chinachina, je me rendi dans la taverne de cette magnifique citée.
Je m'approchai du comptoir et demanda une bonne chope de bière, avant de m'installai seul à une table.

Alors que je buvait ma chope, je ne pouvez m'empêcher de penser à Itilortanéen la ville qui m'avait acceuilli les bras ouvert il y a quelques temps déjà par ces mêmes personnes que je retrouve ici maintenant.
Depuis leur départ ce n'était plus pareil la ville avait changé, on s'y sent de plus en plus seul et pourtant la quitter m'est insupportable.

Maintenant c'est ici que je trouve cette sérénité qu'il y avait apparavant àIti. Serait ce un présage ? Je ne sais pas . Je me pose beaucoup trop de questions.

Je pense qu'il faut que j'aille parlé à Chinachina, la reine de ces lieux.